Trace Metal Analysis in Petroleum Products: Sample Introduction Evaluation in ICP-OES and Comparison with an ICP-MS Approach
Analyses de traces dans les produits pétroliers : évaluation de méthodes d'introduction des échantillons en ICP-OES en comparaison avec une approche ICP-MS
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Institut français du pétrole, IFP-Lyon, Direction Physique et Analyse, BP 3, F-69390 Vernaison - France
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2 LCABIE, CNRS UMR 5034, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2, avenue P. Angot, F-64053 Pau Cedex 9 - France, email: charles.lienemann@ifp.fr, olivier.donard@univ-pau.fr, christophe.pecheyran@univ-pau.fr
The needs of the petroleum industry in studies dedicated to trace metals determination are highly related to exploration, but also to exploitation activities for corrective actions during oil production and refining. Two techniques provide a very large concentration range of metal compounds to be determined on a routine basis, ICP-OES being preferred for major element analysis whereas ICP-MS is particularly convenient for ultra trace metals analysis. Direct introduction of petroleum product in the plasma require a methodical approach in order to minimise matrix effect. Here, three different sample introduction modes have been investigated depending on the elements of interest and the matrix analysed. A classical pneumatic nebulizer and an ultrasonic nebulizer (USN) were compared for ICP-OES. These introduction modes were compared with a microflow pneumatic concentric nebulizer associated with a chilled spray chamber used with ICP-MS. Classical pneumatic nebulisation with ICP-OES leads to ppm range limit of quantification in the petroleum product and five times higher with gasoline due to important dilution factor. The use of an USN coupled with ICP-OES reduce limit of quantification in gasoline to the 50 ppb range, but further study of matrix effects with such an introduction must be done. The PFA-100 associated with a cooled Scott chamber used with ICP-MS reduce also limit of quantification in the petroleum product to the 10 ppb range for most elements. The initial important dilution factor allows the introduction of light matrices without further dilution, but require anyhow the use of a standard addition method, which is time-consuming. Then, the choice of a technique is definitively dependant on the needs required by the laboratory between high throughput analyses and very low limit of quantification.
Résumé
Les besoins de l'industrie pétrolière en analyse de métaux traces sont étroitement corrélés aux besoins de l'exploration géochimique, mais aussi en raffinage et pétrochimie pour les problèmes de pollution. L'ICP-OES et l'ICP-MS sont deux techniques pouvant répondre dans une large gamme de concentration aux besoins exprimés en analyse de routine. La première est préférée pour l'analyse des éléments majeurs et la seconde est particulièrement adaptée pour la détermination de métaux en ultra-traces. L'introduction directe de produits pétroliers dans le plasma nécessite une approche méthodique pour limiter les effets de matrice. Dans cet article, trois modes d'introduction ont été utilisés en fonction des éléments d'intérêt et des matrices analysées. Un nébuliseur pneumatique classique et un nébuliseur ultrasonique ont été comparés pour l'ICP-OES. Ces deux modes d'introduction ont ensuite été comparés avec un micro-nébuliseur concentrique associé à une chambre de nébulisation refroidie pour l'ICP-MS. La nébulisation pneumatique couplée à l'ICP-OES permet d'atteindre des limites de quantification dans les produits pétroliers de l'ordre du ppm. Elles sont cinq fois plus élevées dans les essences du fait du facteur de dilution plus important. L'utilisation d'un nébuliseur ultrasonique réduit les limites de quantification à environs 50 ppb dans les essences, mais des études plus approfondies sur les effets de matrice engendrés par une telle nébulisation doivent être entreprises. L'utilisation d'un PFA-100, associé avec une chambre de Scott refroidie sur un ICP-MS abaisse les limites de quantification dans le produit pétrolier dans la gamme des 10 ppb pour la plupart des éléments. L'important facteur de dilution initial en ICP-MS permet l'introduction de toutes les matrices, même les plus légères, mais nécessite le recours aux ajouts dosés, méthode particulièrement longue à mettre en œuvre. Ainsi, le choix d'une technique dans le laboratoire est directement dépendant des critères édictés par celui-ci entre une productivité analytique importante et d'excellentes limites de quantification.
© IFP, 2007