Development of HiCapt+^TM Process for CO₂ Capture from Lab to Industrial Pilot Plant

Développement du procédé HiCapt+^TM pour le captage du CO₂ : du laboratoire au pilote industriel

IFP Energies nouvelles, Rond-point de l'échangeur, BP 3, 69390 Solaize – France
e-mail: eric.lemaire@ifpen.fr – pierre-antoine.bouillon@ifpen.fr – kader.lettat@ifpen.fr

^* Corresponding author

Abstract

It is now well known that “first generation” MEA based post-combustion carbon capture processes require high energy consumption and have problems with solvent degradation due to oxygen. Nevertheless, it is the only available process for first industrial units. That is why IFP Energies nouvelles, has developed HiCapt+ process, based on a conventional MEA solvent but using high performance oxidative inhibitors and higher amine concentration. These oxidative inhibitors enable HiCapt+’s process to use high solvent concentrations without corrosion or degradation problems and lead to reduction of the regeneration energy demand due to solvent flow rate reduction. Moreover, the huge reduction of solvent degradation rate avoids the difficult management of reclaiming unit, as well as avoiding high concentration of light degradation products in the treated flue gas, like NH₃.

Résumé

Il est aujourd’hui connu que les procédés de captage du CO₂ en postcombustion dits de “première génération” à base de MEA nécessitent une importante énergie de régénération en plus de connaître des problèmes de dégradation du solvant dus à la présence d’oxygène dans les fumées de combustion. Cependant, ce procédé est le seul disponible aujourd’hui à l’échelle industrielle, c’est pourquoi IFP Energies nouvelles a développé le procédé HiCpat+, basé sur un solvant conventionnel à la MEA mais mis en œuvre à haute concentration avec des additifs antioxydants. Ces additifs permettent au procédé HiCapt+ de mettre en œuvre un solvant concentré sans connaître de problèmes de corrosion et de dégradation, ce qui engendre des gains notables en terme de consommation énergétique. De plus, la baisse du taux de dégradation du solvant permet de réduire les problèmes opératoires liés à la régénération du solvant ainsi que de limiter les émissions de produits de dégradation légers comme le NH₃ dans le gaz traité.