Exemple d'imagerie de puits par diagraphie acoustique et sismique haute résolution
An Example of Acoustics and Very High Resolution Seismic in a Highly Deviated Well
Institut Français du Pétrole
La diagraphie acoustique est classiquement utilisée pour fournir la lenteur des formations. Les enregistrements en champ total obtenus dans des puits fortement déviés ou horizontaux peuvent être traités pour fournir des sections de microsismique de puits qui ont une investigation latérale d'une dizaine de mètres par rapport au drain. Cet article présente les résultats d'expérimentations réalisées dans une carrière calcaire située en Bourgogne (France). Un puits fortement dévié (10 degrés) a été foré dans l'unité géologique oolithe blanche qui a une épaisseur de 80 m environ. Des diagraphies acoustiques et de la sismique haute résolution ont été enregistrées dans le puits dévié. En diagraphie acoustique, deux jeux de données ont été enregistrés : une section à déport constant et un point de tir commun à très grand nombre de traces et à distance entre traces centimétrique. Le traitement des données met en évidence des réflexions internes a l'oolithe blanche situées à quelques mètres par rapport au drain. La diagraphie acoustique ne permet pas d'éclairer le toit et le mur de l'unité oolithe blanche. Cet objectif est partiellement atteint par une sismique très haute résolution de puits. Ce type de sismique travaille dans une bande de fréquences intermédiaire entre la sismique de puits classique et la diagraphie acoustique. Elle nécessite le développement d'outils particuliers, notamment au niveau des sources de puits. Une collection point de tir commun de données de sismique très haute résolution obtenues avec une source prototype de type impulsionnel montre des réflexions correspondant à des réflecteurs situés à plusieurs dizaines de mètres (~40 m) par rapport au drain. Les résultats des expérimentations montrent le potentiel de la diagraphie acoustique et de la sismique haute résolution de puits à décrire une unité réservoir à différentes échelles.
Abstract
Acoustic logging is conventionally used to determine the slowness of formations. The total-field recordings made in highly-deviated or horizontal boreholes can be processed to provide microseismic borehole cross-sections having a lateral investigation range of some ten meters around the drain hole. This article describes the results of experiments performed in a limestone quarry located in Burgundy, France. A highly deviated borehole (10 degrees) was drilled into a white oolitegeologic unit that was about 80 m thick. Acoustic logs and high resolution seismic were recorded in the deviated borehole. In acoustic logging, two sets of data were recorded : a constant-offset cross-section and a common shotpoint with a great number of traces and a centimetric distance between traces. Data processing brought out reflections inside the white oolite several meters away from the drain hole. The acoustic log was not able to determine the top and bottom of the white oolite unit. This goal was partially achieved by very high resolution seismic in the borehole. This type of seismic works in a frequency band intermediate between conventional borehole seismic and acoustic logging. It requires the development of special tools, particularly with regard to the borehole sources. A common shotpoint gather of very high-resolution seismic data obtained with a prototype source of the impulsional type shows reflections corresponding to reflectors situated several tens of meters (~40 m) away from the drain hole. The results of these experiments showed the potential of acoustic logging and high-resolution borehole seismic for describing a reservoir unit at different scales.
© IFP, 1994