The Hydrodynamic Characteristics of Cocurrent Downflow and Cocurrent Upflow Gas-Liquid-Solid Catalytic Fixed Bed Reactors: the Effect of Pressure
Les caractéristiques hydrodynamiques des réacteurs gaz-liquide-solide à lit de catalyseur fixe à écoulement cocourant montant et descendant : l'influence de la pression
ENSIC-INPL
While most catalytic fixed bed gas-liquid reactors of the petrol industry work at quite high pressures, the academic scientific work in this field concerned itself almost exclusively with the domain of approximatively atmospheric pressures. The authors present the results of some years of experimental investigations on the hydrodynamic characteristics of trickle bed reactors and lately of cocurrent upflow reactors. During the last years, results were also obtained under pressures up to 8 MPa. The measurements were made in a small scale cold flow equipment (diameter 23 mm). Different aqueous and organic more or less viscous, eventually coalescence inhibiting liquids, four gases and a number of non porous more or less wettable particles were used. The liquid holdup was determined in all cases by measuring liquid phase residence time distribution by different tracers. The following conclusions may be drawn:(a) In the high interaction regime, it is the inertia of the gas and the liquid phases which is the main cause of the dissipation of mechanical energy. In this regime, results obtained in cocurrent upflow and downflow are approximately equal. (b) Most correlations of literature are unable to predict the effect of pressure on the pressure drop or the liquid holdup. (c) The gas viscosity has no influence on the hydrodynamics. It is therefore possible to simulate for example hydrogen under high pressure conditions by another gas of the same density (at a much lower pressures). A critical evaluation of the correlations and/or models of literature is presented, concerning their ability to represent the different characteristics as a function of pressure.
Résumé
Tandis que la plupart des réacteurs industriels gaz-liquide à lit de catalyseur fixe fonctionnent à assez hautes pressions, les travaux scientifiques académiques sont, dans ce domaine, presque exclusivement consacrés aux pressions avoisinant la pression atmosphérique. Les auteurs présentent les résultats de quelques années de recherches expérimentales sur les caractéristiques hydrodynamiques des réacteurs à écoulement cocourant ruisselant et enfin de réacteurs en cocourant montant. Au cours des dernières années, des résultats ont également pu être obtenus sous des pressions pouvant aller jusqu'à 8 MPa, les mesures étant faites à petite échelle (23 mm de diamètre) dans une maquette froide. Différents liquides aqueux et organiques plus ou moins visqueux, éventuellement inhibiteurs de coalescence, 4 gaz et un certain nombre de particules plus ou moins mouillables non poreuses ont été utilisés. La rétention liquide a, dans tous les cas, été déterminée en mesurant la distribution des temps de séjour de la phase liquide, à l'aide de différents traceurs. Les conclusions suivantes ont pu être tirées : - Pour le régime à forte interaction, c'est l'inertie du gaz et des phases liquides qui constitue la cause principale de la dissipation d'énergie mécanique. Dans ce régime, les résultats obtenus en cocourant montant et descendant sont à peu près identiques. - La plupart des corrélations relevées dans la littérature ne permettent pas de prévoir l'influence de la pression sur la chute de pression ou la retenue liquide. - La viscosité du gaz n'influence pas l'hydrodynamique. Il est donc possible de simuler, par exemple, l'hydrogène sous forte pression par un autre gaz de même densité (à pression beaucoup plus basse). Une étude critique des corrélations et/ou des modèles de la littérature est présentée du point de vue de leur aptitude à représenter les différentes caractéristiques en fonction de la pression.
© IFP, 1991