Vein-Type Uranium Deposits in Proterozoic Rocks
Les gisements uranifères de type filonien dans les terrains protérozoïques
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Bureau of Mineral Resources
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Pancontinental Mining Limited
Development of quartz-pebble conglomerate uranium deposits was confined to the period 2800-2200 My. The first appearance of these deposits coincides with major igneous, sedimentary, biogenic and tectonic changes, and it is suggested that all of these factors jointly contribute to the uniqueness of quartz-pebble conglomerate uranium deposits. Vein-type uranium deposits made their appearance in the post-2200 My. period. However, over 90% of vein-type uranium deposits are found in rocks dated between 2200 and 1400 My. It is suggested that this skewness is real. As continental crustal development in post-2200 My. times appears mainly to follow uniformitarian lines, the only variable which could explain the concentration of vein-type uranium in the 2200-1700 My. period appears to be a steadily evolving atmosphere. It is suggested that during these times the hydrosphere was sufficiently oxidisinq for uranyl transport, but that rapidly reducing conditions were met short distances into the lithosphere. Reduction resulted in precipitation of uranium as UO2 from meteoric water into suitable structural traps, which ware largely developed during periods of prolonged erosion. The structural traps may also have been active during the early sedimentation of the Middle Proterozoic cover rocks. Rapid development of impermecible cover rocks preserved the uranium deposits.
Résumé
La formation de gisements uranifères dans les conglomérats à galets de quartz s'étend sur la période qui va de 2800 à 2200 millions d'années (MA). La première apparition de ces dépôts coïncide avec d'importantes modifications ignées, sédimentaires, biogénétiques et tectoniques ; les auteurs suggèrent que tous ces facteurs ont contribué ensemble au caractère unique de ces gisements d'uranium. Les gisements d'uranium de type filonien sont apparus il y a plus de 2200 MA. Cependant, plus de 90 % d'entre eux se trouvent dans des terrains datés de 2200 à 1400 MA. On suggère que cette concentration dans le temps est réelle. Comme le développement de la croûte continentale depuis 2200 MA paraît en accord avec le principe unitariste (des causes actuelles), la seule variable qui pourrait expliquer la concentration de l'uranium dans des filons entre 2200 et 1700 MA semble être une évolution régulière de l'atmosphère. On suggère que l'hydrosphère était alors suffisamment oxydante pour déplacer l'UO2 mais que des conditions rapidement réductrices apparaissaient dès que l'on atteignait la lithosphère. Le phénomène réducteur provoquait la précipitation de l'uranium à partir de l'eau météorique dans les pièges structuraux appropriés, en grande partie formés pendant des phases d'érosion prolongées. Il se peut également que ces pièges structuraux aient été actifs au début de la sédimentation du Protérozoïc Moyen. Un développement rapide de cette couverture imperméable a préservé ces gisements d'uranium.
© IFP, 1980